Nos Conférences et Nos Evènements

Les Evènements 2008 :

 

 

 

 

Vous convient à un Atelier Citoyen de réflexion à l’occasion du
60e anniversaire de la DUDH
(Déclaration Universelle des Droits de l’Homme)

Le Jeudi 11 Décembre 2008 à partir de 18H
Université Lumière Lyon 2 – Grand Amphithéâtre – 18 quai Claude Bernard


Cet atelier citoyen, qui s’adresse aussi bien aux étudiants qu’à tout public a pour thème :

« Comment la DUDH s’inscrit-elle au coeur du XXIe siècle ? »

 

« La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, premier texte à caractère général et international concernant les droits de l’Homme, est l’aboutissement d’une longue gestation marquée par de multiples étapes […] Ce texte, adopté le 10 décembre 1948 à Paris par la majorité des Etats qui composaient alors la toute jeune Organisation des Nations Unies, même s’il n’a pas le caractère contraignant d’un traité, reste plus d’un demi-siècle plus tard un instrument essentiel pour la protection des droits et des libertés. Sa naissance est liée au choc qu’a été, au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, la découverte des horreurs auxquelles avait conduit l’absence de règles internationales relatives au respect des droits de l’Homme qui s’imposeraient aux Etats […] Reste que la demande de constitution « d’un organisme international approprié en vue d’assurer le respect effectif de ces droits », qui figurait en 1947 dans le projet de René Cassin, n’est toujours pas satisfaite […] La question qui se trouve posée, en définitive, est celle de savoir si on peut se contenter de la simple énonciation des droits de l’Homme ou si la Déclaration Universelle ne sera crédible que si l’on s’attelle à la mise en place de mécanismes et d’institutions garantissant son application effective. Car le bilan de l’application de la Déclaration Universelle dans le monde est loin d’être satisfaisant. »

Gilles Manceron


Au cours de l’atelier citoyen, nous réfléchirons à la place qu’occupe actuellement ce texte dans notre société et dans le Monde d’aujourd’hui, alors même que nous traversons un grave crise financière, qu’un nouveau président a été élu aux Etats-Unis, que l’on assiste à de nouvelles guerres saintes, des génocides, et plus proche de nous, à l’éclosion de politiques publiques favorisant la loi du plus fort au détriment de la solidarité pourtant portée comme valeur essentielle par notre Constitution au travers de la phrase « les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ».

Afin d’enrichir le débat, il est demandé aux participants de lire la DUDH et d’essayer d’illustrer l'expérience qu'ils ont des Droits de l'Homme dans leur vie étudiante, culturelle, religieuse, personnelle voire professionnelle.

Grâce à ce travail préalable, nous pourrons travailler soit en groupes, soit en proposant un brainstorming général, et surtout et avant tout nous désirons favoriser l’échange d’idées et ainsi tirer de cet atelier citoyen la « substantifique moelle ».

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Vous invitent à venir déguster des gaufres au sucre glace
pour la modique somme de 2 euros la gaufre (ventes au profit du Téléthon)
sur notre stand Ligue des Droits de l’Homme – TELETHON

Le Vendredi 5 Décembre 2008 de 16H à 20H
au 17 avenue Berthelot Lyon 7e

 


Et vous convient à un Cinéma Citoyen autour du film « Comme une étoile dans la nuit »
de René Féret. (Sortie 03/12/08)

Le Vendredi 5 Décembre 2008 à 20H30 au Cinéma Comoedia
(prévente aux caisses du cinéma à partir du vendredi 28 novembre)
* 50% des bénéfices des entrées sera reversé au Téléthon

   Alors qu'Anne et Marc ont décidé de faire un enfant, Marc découvre qu'il est atteint de la maladie de Hodgkin. Ce film n'est pas l'histoire d'une maladie, c'est l'histoire d'un amour, un amour qui fait échec à la tristesse et à la peur de la mort, un amour qui se nourrit de l'adversité pour se transformer en force véritable. Anne et Marc atteindront une joie insensée...


Le film sera suivi d’un débat autour du thème :

« L’Homme et son entourage face à la Maladie »

La santé semble pour certains une évidence, et pourtant, nul n’est à l’abri de la maladie, ni le riche, ni le pauvre. Parfois, la maladie est de passage et un bon traitement médical nous aide vite à oublier notre fragilité d’Homme. Mais parfois, après quelques examens, on apprend que la maladie est là, qu’elle ne peut être soignée, et qu’il va falloir apprendre à vivre avec. « Mens sana in corpore sano », un esprit sain dans un corps sain, disait Juvenal, car vivre dans un corps malade influe aussi sur le moral tout comme le moral influe sur l’évolution de la maladie. Si l’on ajoute à cela l’influence de l’entourage et du personnel médical, on réalise toute la complexité du problème. C’est pour cela que des médecins, psychiatres, psychologues, soignants, associations oeuvrent de concert pour finalement, sinon vaincre la maladie, du moins vaincre ses conséquences.


  Pierre SALTEL, Médecin Psychiatre, Centre Léon Bérard

Quelles que soient les caractéristiques de la maladie, la gravité des symptômes, la famille et l’entourage du patient sont mis à rude épreuve au cours du traitement d’un cancer. Les changements apportés dans la vie quotidienne, la multiplicité des taches nouvelles peuvent être des facteurs d’épuisement. Mais c’est souvent le manque de communication, de partage des informations qui conduit à des difficultés d’adaptation. Les périodes où il n’y a pas de traitements actifs, par exemple une chimiothérapie, une radiothérapie, peuvent être plus délicates car le patient et ses proches peuvent appréhender une certaine solitude par rapport aux professionnels pendant de tels moments et d’autre part l’incertitude sur l’évolution à venir devient plus insistante, « on ne fait rien … ». Ils assument, alors seuls, une part déterminante du soutien psychologique.

C’est la capacité pour ce groupe familial à mobiliser autour de lui des aides diverses, à élargir à son entourage les interactions faisant apparaître telle ou telle compétence, disponibilité, moyens (pas seulement ceux des structures « officielles », dont la sélectivité des critères d’attribution génèrent des situations devenues, aujourd’hui, souvent inéquitables) qui sera déterminante pour prolonger le temps nécessaire leur mission d’ « aidant ».

Jean-Pierre MARTIN, Oncologue, Clinique Jean Mermoz
 

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Vous convient à un Cinéma Citoyen autour du film « Enfants de Don Quichotte »
de Ronan Dénécé, Augustin Legrand, Jean-Baptiste Legrand. (Sortie 22/10/08)

Le Mardi 28 Octobre 2008 à 20H au Cinéma Comoedia
(prévente aux caisses du cinéma à partir du mardi 21 octobre)

   Le 26 octobre 2006, Augustin Legrand et Pascal Oumaklouf, de simples citoyens, décident de vivre dans la rue, au plus proche des sans-abri afin de les fédérer et de les amener à exiger le respect de leurs droits fondamentaux. Véritable camp retranché, le Canal Saint-Martin fut pendant plusieurs mois le lieu d'une nouvelle résistance. Voici l'histoire de leur combat dont ce film est un prolongement, une arme et un outil.


Le film sera suivi d’un débat autour du thème :

« Ces hommes qui survivent ou meurent à côté de chez nous : Humanisme vs Indifférence »

L’hiver 2008 approche et dans le contexte économique mondial actuel ainsi qu’au vu de la précarité grandissante, des hommes et des femmes vont devoir encore survivre dans l’indifférence et peut-être hélas décéder en donnant lieu à des articles larmoyants dans les médias et des réactions politiques fortes sur le vif mais aux suites incertaines dans les faits. L’hiver 2008 approche et il n’est plus temps pour construire des logements ou faire des recours auprès de l’Etat ou des collectivités territoriales. A l’occasion de ce débat avec la salle, un point sera fait sur l’action associative, celle coup de poing des Enfants de Don Quichotte avec Marine Fourié, et celle de relogement et d’insertion de la FNARS Rhône Alpes avec Sandrine Runel.

 

   Tout d'abord bénévole au Samu social de la Croix rouge et à Habitat et Humanisme, Marine Fourié est depuis janvier 2007 représentante et porte parole des Enfants de Don Quichotte à Lyon. En introduction du débat, elle s’exprimera sur le thème de l'action citoyenne. Plus concrètement, elle expliquera l'organisation proprement dite du campement de Lyon : qui étaient les personnes dans les tentes? Comment ont-elles vécu le mouvement ? A quelles problématiques chacun a-t-il été confronté ? Marine Fourié sera accompagnée de Daniel Jacquin, professeur de sociologie à Lyon II et membre lyonnais des Enfants de Don Quichotte
  Sandrine Runel est déléguée régionale de la FNARS Rhône Alpes (Fédération Nationale des Associations d’Accueil et de Réinsertion Sociale), qui fédère plus d'une centaine d'associations de la région oeuvrant dans le champ de la lutte contre l'exclusion en accueillant chaque année près de 10 000 personnes dans des centres d'hébergement et de réinsertion sociale. Elle nous fera un état des lieux des situations de détresse sociale vécues quotidiennement par les personnes en difficulté et surtout des écueils rencontrés par tous les acteurs du logement et de l’insertion dans leur mission

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